Son vice-président aux affaires corporatives, communications et marketing, Simon-Pierre Diamond, fait notamment référence aux dires de la Coalition Halte-Air Saint-Hubert.
Ce regroupement affirme que l’aéroport n’accueillera pas de gros porteurs parce-que ses pistes d’atterrissage sont trop courtes, et non pas par volonté environnementale.
M. Diamond leur répond que l’Organisation de l’aviation civile internationale autorise tout aéroport ayant une piste de plus de 1.8 km à recevoir des gros porteurs.
L’Aéroport Montréal Saint-Hubert dispose d’une piste de 2.4 km, ce qui lui permettrait d’accueillir de tels avions.
Le porte-parole de la direction soutient donc que « la décision de […] desservir des avions [plus petits] est un choix discrétionnaire et volontaire. »
Il ajoute que les gestionnaires ont « l’intérêt de la population à cœur », une déclaration que le porte-parole de la Coalition Halte-Air, le professeur Julien Keller, balaie de la main.
Selon lui, la direction d’YHU a fait fi de l’opinion citoyenne et imposé leur projet, qu’il qualifie de « mortifère ».