Le journal Le Devoir rapporte que l’enquête actuelle a été déclenchée par une plainte anonyme d’un individu.
Lié à une crise au CEROM en 2018, monsieur Overbeek est devenu pour certains le symbole de l’ingérence de l’industrie des pesticides dans la recherche et l’agriculture au Québec.
Des chercheurs lui reprochaient alors d’exercer des pressions sur les pesticides et de discréditer leurs résultats publiquement.
L’ancien agronome, aujourd’hui membre retraité du OAQ, défendait à haute voix l’usage des néonicotinoïdes au moment même où le CEROM effectuait des recherches sur ces pesticides baptisés « tueurs d’abeilles ».
Monsieur Overbeek était aussi président des Producteurs de grains du Québec (PGQ) et lobbyiste pour un regroupement qui s’opposait à une nouvelle réglementation afin de restreindre l’usage des pesticides avant de quitter sa présidence du CEROM en 2019.
Une enquête du syndic pourrait notamment déboucher sur une plainte au conseil de discipline, puisque ce dernier a le pouvoir d’imposer des limitations, une suspension ou encore une radiation.