Le directeur de l’étude, M. Pierre Langlois, émet l’hypothèse qu’un lien existe entre les problématiques de littératie et le faible revenu de certains ménages.
L’indice de vulnérabilité est établi en fonction de ces 2 éléments.
Au Québec, 6% de la population âgée de 15 et plus serait en situation de grande vulnérabilité, soit près de 400 000 personnes.
La ville de Longueuil obtient un résultat similaire à celui de la moyenne québécoise, soit près de 6%.
Le quartier Charles-Lemoyne de Longueuil, se démarque avec un indice supérieur à la moyenne du Québec.
Celui-ci s’élève à 8%.
À l’opposé, les villes de Brossard et Boucherville obtiennent des taux de vulnérabilité très bas, respectivement de 4 et 1%.
Enfin, l’étude suggère qu’un fort taux de vulnérabilité se traduit souvent par un cercle vicieux appelé « spirale de vulnérabilité ».
La professeure en adaptation scolaire à l’Université du Québec à Montréal et porte-parole de la Fondation pour l’alphabétisation, Monique Brodeur, explique les impacts de ce phénomène.