Il a d’ailleurs signé cette entente, dite imparfaite, mercredi.
Le ministre était constamment à couteaux tirés avec l’ancienne juge en chef Lucie Rondeau.
Cependant il vient de convenir d’un accord avec son successeur Henri Richard.
Cela devrait mettre fin à un conflit singulier entre le gouvernement et le pouvoir judiciaire concernant la langue des magistrats.
L’entente signifie que pour la Montérégie, dans Longueuil et Beauharnois notamment, 90 % des juges devront être bilingues au criminel et à la jeunesse.
Toutefois, cette proportion passe à 80 % pour la Chambre civile de Longueuil.
Québec n’a pour l’instant fixé aucune exigence dans Richelieu et Saint-Hyacinthe.
Le gouvernement pourra désormais nommer maintenant des magistrats unilingues dans plus de la moitié des districts judiciaires.