La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), a vu des employés tomber au combat, durant la crise sanitaire au printemps.
Maintenant que la deuxième vague de la pandémie est confirmée, le syndicat des infirmières doit l’affronter sans le personnel requis.
Le nombre de démissions a doublé, par rapport à 2019 pour la Montérégie-Centre.
Le président de la FIQ locale Denis Grondin, révèle des chiffres décourageants.
À l’échelle du Québec, la FIQ n’arrive pas à s’entendre avec le gouvernement provincial sur les conditions de travail.
Le syndicat a écarté 22 offres du revers de la main.
La présidente de la FIQ Montérégie-Est Brigitte Petrie, explique que le temps supplémentaire obligatoire est l’un des points en litige, entre le gouvernement et le syndicat.
La militante affirme que des employés, se remettent difficilement de la première vague de la COVID-19 et le taux d’absentéisme est élevé.
En mai dernier, les membres ont manifesté devant l’Hôpital Pierre-Boucher réclamant des vacances malgré la crise sanitaire.
Auteure: Katina Diep