Le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) s’inquiète de l’autorisation du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques accordée au projet.
Le ministère avait accordé la transplantation de spécimens de ginsengs à cinq folioles pour permettre le développement immobilier.
Il justifie sa décision sur une exception de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.
Cette dernière prévoit « la lever de l’interdiction de détruire l’espèce ou l’une de ses parties pour des fins éducatives, scientifiques ou de gestion ».
Elle serait conçue pour aider le rétablissement de l’espèce ou sa survie, selon les avocats du Centre québécois du droit de l’environnement.
Or, le ministère semble plutôt l’utiliser pour permettre la réalisation de projets qui détruirait le milieu naturel de l’espèce en question.
C’est une pratique qui serait courante au gouvernement d’après le CQDE, ce qui est « très inquiétant » conclue-t-il.