L’action collective est surtout relative aux résident présents dans les centres publics entre le 13 mars 2020 et le 20 mars 2021.
L’action concerne entre-autres les CHSLD où la COVID a attaqué mortellement au moins le quart des personnes âgées et leurs proches (conjoint, aidant naturel, enfants et autres).
L‘avocat de l’action collective, Patrick Martin-Ménard, a indiqué ce matin mardi, que : «c’était quelque chose de prévisible. On ne connaissait pas la COVID, mais on connaissait les risques rattachés à une pandémie.»
L’action provient de Jean-Pierre Daubois et il l’avait déposée en avril 2020, après le décès de sa mère au CHSLD Sainte-Dorothée.
Il y aurait eu, selon M. Daubois, plusieurs manquements de mesures protectrices mises en place, selon un protocole d plan de 2006 de lutte contre les pandémies.
Les conséquence ont été une diminution de soins à l’égard des patients, voire même de les en priver dans certains cas.
Plus de 5000 personnes sont décédées dans les CHSLD au cours de la période couverte par l’action collective.
Des résidents des CHSLD Marcelle-Ferron (Brossard) René-Lévesque (Longueuil) ont été atteints par la vague de la Covid.