C’est ce qu’a révélé La Presse dans une enquête publiée ce jeudi.
Le motif du refus serait que le projet de l’ancien propriétaire du terrain, Quartier MC2, portait « atteinte à la conservation de la biodiversité » d’après le Ministère.
Ce dernier précise également que les mesures d’atténuation proposées par le promoteur étaient insuffisantes et qu’elles auraient eu des répercussions sur les milieux humides et la biodiversité du site.
Or d’après les informations de La Presse, la future méga-usine de Northvolt touchera, par exemple, 13 hectares de milieux humides, soit une surface deux fois plus élevée que le projet initial de Quartier MC2.
L’entreprise suédoise certifie pourtant qu’elle prend bien en compte les contraintes du site, pour éviter tout empiétement dans certains milieux humides, qui représentent l’habitat d’espèces vulnérables, comme l’oiseau blongios.
Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, assure aussi qu’il n’y a aucun passe-droit accordé à la société et qu’elle collabore bien pour chacune des exigences [qui lui sont imposées].