C’est ce qui ressort d’une enquête du Journal de Montréal, publiée ce jeudi.
Le quotidien expose un climat « toxique », « insupportable » et parle même d’une « ambiance de terreur » chez les patrouilleurs.
Depuis plusieurs années, des policiers et civils seraient confrontés à du harcèlement, des menaces et de l’intimidation dans leur milieu de travail.
Un rapport commandé en 2017 par le syndicat et le corps policier, aurait conclu que « certains cadres pratiquent une gestion basée sur la peur, l’intimidation, le harcèlement et l’improvisation. »
Ce même rapport recommande « une restructuration en profondeur des postes de cadres. »
Plusieurs sources rencontrées par le Journal dénoncent la passivité du chef de police, Fady Dagher, sur les enjeux de santé mentale.
Pour sa part, M. Dagher se défend d’avoir peu réagit face à la situation déjà en place à son arrivée.
Il mentionne avoir « remercié » deux cadres dès la réception du rapport.
Pour ce qui est des deux autres employés visés, des enquêtes n’auraient pas conclu à du harcèlement.
Enfin, la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, encourage les employés à prendre la parole.
Elle dit ne pas vouloir de culture du silence à la Ville.