En effet, l’accès au marché du travail reste complexe pour la majorité des immigrants, malgré un permis de travail en main et un diplôme universitaire en poche.
La conseillère en intégration de la Maison Internationale de la Rive-Sud, Hayat Sbiti, explique que ce ne sont pas tous les employeurs qui sont prêts à accueillir du personnel qui ne parle pas le français.
D’autant plus, si ces travailleurs sont des parents, ils doivent trouver une place en garderie en privée.
Ce qui apporte un défi supplémentaire à ces derniers.
D’autre part, Mme Sbiti rappelle que plusieurs immigrants ont vécu des traumatismes.
Ceux-ci ne sont pas disposés au travail pour le moment.
Malgré ces barrières, Mme Sbiti rapporte tout de même quelques bons dénouements.
D’ailleurs, les Ukrainiens travaillant dans la construction se trouvent plus facilement un emploi, selon elle.