Catherine Fournier soutient que de telles agences ont déjà fait assez de sacrifices pour rentrer dans leurs frais, pendant la pandémie.
Elle note à titre d’exemple que le Réseau de transport de Longueuil (RTL) a dû faire des compressions budgétaires de 41 M$, entre 2020 et 2022.
Mme Fournier assure que les organismes vont « inévitablement » couper dans leurs services, au détriment de leurs usagers, si Québec ne bonifie pas son offre.
D’ailleurs, la CMM dénonce un « silence radio » du côté du provincial dans ce dossier, alors que les villes doivent bientôt élaborer leurs budgets.
Rappelons que Québec ne veut couvrir que 20 % du déficit des sociétés de transport pour la période 2024-2028, une proposition que les villes jugent inacceptable.
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