Ottawa doit aussi devenir un leader auprès des intervenants de première ligne et adopter une réglementation uniforme pour décourager le trafic d’armes sur l’ensemble du territoire.
Mme Parent a aussi dénoncé le geste du gouvernement fédéral dans sa volonté de transférer aux municipalités le rôle de réglementer les armes à feu.
Selon elle, et selon l’Union des municipalités du Québec relativement au projet de loi C-21, il est impensable de confier la réglementation des armes de poing aux municipalités.
Le fédéral doit plutôt « prendre ses responsabilités en s’assurant notamment de l’étanchéité des frontières et implanter des règles uniformes sur l’ensemble du territoire. »
Ce n’est pas le travail des policiers municipaux ou des villes d’y voir, soutient-elle.
Elle demande, comme les maires de Québec, de Gatineau, de Laval et de Montréal, que les chefs des partis politiques en campagne électorale, prennent un engagement formel en matière de lutte à la violence et à la criminalité par armes à feu.
Les mairesses et maires ont pris la parole ce matin à Montréal sur le sujet.