En effet, M. Joly est membre du comité exécutif de la Ville de Longueuil, en plus d’occuper le poste d’avocat en chef de la Société de transports de Montréal (STM).
Selon des informations recueillies par La Presse, M. Joly n’aurait pas dû accepter ce double emploi à cause du code d’éthique du conseil d’administration de la STM.
Ce document indique que les membres du CA de la STM doivent éviter tout conflit d’intérêt et toute apparence de conflits d’intérêts.
Un ex-élu du CA, Marvin Rotrand, précise que M. Joly devrait donc choisir l’un de ses deux rôles et ne pas les occuper en même temps.
Toutefois, Sylvain Joly assure qu’il a monté « une véritable cloison » entre la Ville de Longueuil et la STM « pour éviter toute situation de conflit d’intérêts ».
De plus, les deux entités sont au courant de la situation et semblent n’y trouver aucune objection.