Elle estime que de plus en plus de citoyens de la ville sont sensibilisés par la toponymie et veulent d’une certaine façon faire du rattrapage pour les noms de lieux.
Elle pense notamment à des noms d’établissements d’hébergement, scolaires, de parcs et aussi de rues.
Il y a cependant un obstacle de taille, soutient Mme Levac.
Mme Levac avance comme solution de choisir des noms de femmes impliquées dans le communautaire, des minorités culturelles ou des Premières nations.
Elle ajoute que les gens sur le comité de toponymie sont sensibles à cette carence de noms de femmes pour désigner et commémorer des lieux.
Selon Mme Levac, Longueuil doit travailler sur les doublons de noms de rues depuis la fusion il y a 20 ans.
Comme les nouvelles rues se font rares, il peut devenir possible de renommer des rues de noms de femmes qui ont marqué une tranche d’histoire.
Elle ajoute que Longueuil est la ville québécoise la plus en retard pour corriger les quelque 170 doublons de noms de rues.