La Ville préfère recommencer l’ensemble du processus de création de ce document à zéro.
C’est ce qu’a annoncé la mairesse, Pascale Mongrain, lors de la séance du conseil de lundi, à la suite du dépôt des résultats du registre référendaire.
Elle souligne que la tenue d’un référendum aurait coûté trop cher à l’administration municipale.
Par conséquent, la seule autre option légale est la réinitialisation complète du plan afin de le rebâtir.
Mme Mongrain précise que cette décision va avoir des impacts notables sur la ville, jusqu’à ce qu’un nouveau plan soit établi et adopté.
L’abandon du nouveau plan d’urbanisme jette donc à la corbeille le controversé projet de conversion d’une partie du parc Préville en CPE.
Ce développement dans cette saga a déçu la grande majorité des élus.
La conseillère du district 6, Liette Michaud, déplore que la Ville ait ainsi « gaspillé 6 ou 7 mois de travail », selon elle.
Quant à lui, le conseiller du district 2, Claude Ferguson, a qualifié de « campagne de désinformation » les actes des citoyens opposés au projet.
Il n’a pas mâché ses mots envers les signataires du registre qui a forcé la main du conseil municipal.
À noter à ce sujet qu’environ 2400 Lambertois ont signé le registre pour qu’un référendum soit tenu sur la refonte du plan d’urbanisme.
Selon Pascale Mongrain, ce nombre correspond à 13 % de la population éligible de Saint-Lambert.
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