Un litige sévit entre Saint-Constant et le Syndicat canadien (SCFP) de la fonction publique depuis que la Ville a congédié une personne et suspendu trois autres, suite à une plainte pour harcèlement psychologique.
La conseillère au SCFP, Carole Bouchard critique les agissements de la Ville.
Le SCFP déplore que suite à l’unique plainte, des mesures drastiques aient été prises alors qu’ils désiraient depuis longtemps travailler pour régler le problème.
Marc-André Gascon, conseiller en ressources humaines à la Ville de Saint-Constant, se défend en affirmant que le climat de travail n’a jamais été critiqué et que la situation ne s’est envenimée qu’après les sanctions.
Selon l’enquête du syndicat, il n’y a pas eu de harcèlement psychologique. La ville a cependant constaté l’inverse et se disait dans l’obligation légale d’apposer des sanctions.
Toutefois, selon le Guide de harcèlement de la fédération québécoise des municipalités, l’obligation qu’a l’employeur est de prendre des moyens raisonnables pour faire cesser le harcèlement.
La conseillère au SCFP, Carole Bouchard considère que les moyens qui ont été pris n’étaient pas raisonnables.
Le syndicat déposera un grief pour tenter de résoudre cette situation devant un arbitre.
Auteure : Cybèle Olivier