En fait, M. Battah s’est fixé comme objectif de participer à un «ultramarathon» de 4 500 km entre le Québec et le Mexique.
Il le fera au mois d’août prochain, pour y arriver en novembre.
Il va, d’une certaine façon, parcourir le trajet migratoire effectué par les papillons.
Il a aussi lancé une campagne de financement pour amasser un dollar par mètre parcours, soit un total de 4,5 M$.
Il partira de l’Insectarium de Montréal pour atteindre la région de Michoacán sur la côte pacifique du Mexique.
Son but est de retenir l’attention sur la menace qui pèse sur cette espèce en péril.
Le papillon fait partie de projets de sauvegarde à Saint-Bruno, ville amie des monarques.
Entre-temps, Saint-Bruno, va distribuer de l’asclépiades aux résidents.
Au total, pour restaurer les populations de papillons monarques à leurs niveaux d’autrefois, il faudrait 1.8 milliards de tiges d’asclépiade.
C’est l’équivalent de 12000 à 20000 terrains de football.
La Ville va identifier des endroits naturalisés ou publier des actions pour la sauvegarde et promouvoir l’événement.
Comme le spécifiait récemment le maire Ludovic Grisé-Farand, la Ville se fait un devoir de préserver des habitats pour le monarque.
Elle appui le geste de M. Battah.