Elle va donc attendre le jugement que va donner la Cour à la fin du procès qui doit se dérouler cet automne.
Rappelons que SPC souhaite obtenir depuis plusieurs années une autorisation pour réaliser un projet de développement résidentiel dans le boisé des Hirondelles.
Cependant, l’administration municipale de Saint-Bruno assure que cet espace fait partie d’un milieu humide à la valeur écologique élevée et veut donc le protéger.
La Ville et SPC sont en négociation depuis des mois afin de trouver une entente à l’amiable, sans succès.
SPC fait également face dans ce dossier à la Communauté métropolitaine de Montréal.
En effet, celle-ci a inclus le 16 juin dernier une grande partie du boisé des Hirondelles dans son Règlement de contrôle intérimaire.
Ce règlement interdit justement toute construction sur les terrains qu’il identifie.
Saint-Bruno souhaite enfin protéger le plus grand nombre de boisés sur son territoire.
Le maire, Ludovic Grisé-Farand, précise que ses collègues et lui-même veulent ainsi conserver « l’environnement, la qualité de vie et le cachet de la ville ».