Ces dernières ont tenté de faire taire monsieur Rochon en le menaçant d’expulsion, lui qui était à la tête d’un comité de résidents réclamant, pendant la pandémie, une réduction de loyer.
Le résident de 82 ans, qui habite le Manoir Brossard depuis 2019, s’est, à l’époque, renseigné sur les divers recours judiciaires possibles dans l’optique de « récupérer les trop-perçus pour services et activités non rendus ».
Avec son ami, Laurier Lepage, monsieur Rochon crée un regroupement de résidents afin de réduire le loyer en raison des services annulés.
C’est alors que les Résidences Soleil envoient une mise en demeure à monsieur Rochon le menaçant d’arrêter « la sollicitation auprès des résidents » sans quoi cela pourrait mener à son « expulsion, et ce, sans aucun autre avis de [leur] part ».
Suite au déménagement de monsieur Lepage, ce dernier se voit lui être interdire l’accès au Manoir Brossard, lui qui souhaitait simplement rendre visite à son ami.
Pierre Rochon envoie donc une mise en demeure aux Résidences Soleil affirmant que cela portait atteinte à sa vie privée.
Le juge administratif du TAL, Robin-Martial Guay, donne finalement raison à ce dernier, lui accordant 17 000 $ en dommages en plus de permettre que Laurier Lepage puisse à nouveau lui rendre visite.