C’est ce qu’a déclaré le directeur général de l’organisme, Alain Branchaud, sur les ondes du FM 103,3 ce mardi.
Il a notamment rappelé la réticence que Québec a eu à agir alors que l’habitat de la rainette faux-grillon à Longueuil était menacé par des travaux routiers.
Le gouvernement fédéral a dû intervenir afin de mettre un terme à cette affaire.
M. Branchaud soutient qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé.
Il regrette que le gouvernement provincial ne soit plus « avant-gardiste » comme il l’était en 1989, à l’adoption de la Loi sur les espèces menacées.
L’environnementaliste croit donc qu’il est grand temps que Québec modifie cette loi pour qu’elle réponde à la réalité d’aujourd’hui et aux demandes des citoyens.
Il ajoute que la tenue de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 15) à Montréal à la mi-décembre serait une excellente opportunité pour passer à l’acte.
À noter que le Québec compte actuellement environ 120 espèces menacées au total, et près de 200 espèces susceptibles de le devenir.