Ils ont, malgré ces prétentions, versé plus de 900 000 $ à Meta pour des publicités électorales, selon La Presse canadienne.
Les dirigeants de stations de radio locale voient ça comme une gifle pour les petites stations, déjà asphyxiées par la domination des géants du Web.
L’Association des Radios Communautaires du Québec, l’Association des Radios Communautaires du Canada et l’Association des radios régionales francophones crient à l’incohérence.
Ils rappellent que Meta refuse de payer sa part au Canada en retombées financières découlant des publicités et bloque les contenus médiatiques.
Ce géant continue pourtant de profiter des fonds publics.
Pendant ce temps, les radios locales, moteurs de l’information régionale, voient fondre leurs revenus publicitaires.
« Nos politiciens ne devraient-ils pas soutenir l’information, nos médias, notre démocratie ? », lancent les associations.
Selon eux, acheter local, ce n’est pas qu’un slogan, c’est un engagement que les partis ne respectent pas, même en pleine crise de désinformation.