Les 316 syndiqué-es affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) sont en lock-out depuis le 25 avril.
Ils ont déclenché une grève momentanée afin de stimuler une reprise des négociations avec l’employeur.
Il faut comprendre que les travailleurs avaient adopté une banque de jours de grève, totalisant 72 heures, lors d’un vote tenu le 25 avril.
Le pourcentage du vote était fort de 98%.
C’est au déclenchement de ces heures de grève que l’employeur a alors mis ses salarié-es en lock-out.
Les syndiqués veulent renouveler leur convention collective échue depuis le 31 décembre 2020.
Le bât blesse surtout sur le plan monétaire, alors que les parties seraient loin l’une de l’autre.
La rareté de la main-d’œuvre est aussi en jeu tout comme les heures supplémentaires, alors que le Syndicat dit qu’il faut rendre l’emploi plus attractif pour recruter du personnel.
Il y a eu plus d’une vingtaine de séances de négociation infructueuses depuis avril 2021, affirme le syndicat.
Bridor dit consacrer tous ses efforts pour régler le conflit de travail dans les meilleurs délais qui soient.
C’est la raison pour laquelle l’entreprise ne fera pas de déclaration dans l’immédiat.