Les négociations actuelles semblent marquées par des tensions autour de la sécurité ferroviaire et des conditions de travail.
Les syndicats, représentés par les Teamsters, dénoncent les demandes des deux compagnies, demandent qui incluent la relocalisation forcée des employés et des concessions sur la gestion de la fatigue.
Cette situation pourrait compromettre la sécurité des travailleurs, soutiennent les Teamsters.
Le président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada, Paul Boucher, souligne que les travailleurs luttent depuis des décennies pour une industrie plus sûre et humaine.
Malgré la suspension temporaire du droit de grève, les syndicats restent déterminés à obtenir une entente équitable.
Les deux compagnies, CN et CPKC, ne considèrent pas le service ferroviaire comme essentiel et donc, ont peu d’ouverture, indique les syndicats, jusqu’à présent.
Le risque d’un conflit de travail potentiellement long est visible à l’horizon, si aucun accord n’est trouvé.