Cette initiative serait « en péril », selon une lettre publiée mercredi dans la Presse et co-signée par des membres haut-placés de trois Chambres de commerce.
L’une d’elle est d’ailleurs la présidente du conseil d’administration de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS), Isabelle Foisy.
Les auteurs rapportent que l’expansion du port « rencontre des coûts plus élevés que prévu », dus au contexte inflationniste actuel.
Le partenaire privé du projet craint donc de ne plus pouvoir assumer sa part des investissements requis.
Cependant les Chambres de commerce assurent qu’Ottawa a les moyens de fournir cet argent.
Elles pensent notamment au Fonds national des corridors commerciaux, dont le total s’élève à 4,7 G $.
Ses membres ajoutent que « l’amélioration de la chaîne des déplacements maritimes dans l’est du pays dépend entre autres de ce projet » à Contrecoeur.
Ils demandent donc au fédéral de concrétiser son appui à l’expansion du port et de débloquer les fonds.