Pascale Ferrier, qui était jusque-là accusée d’avoir menacé de tuer et de blesser le président américain, fait maintenant face à des accusations supplémentaires d’envoi de menaces par la poste et de violation des interdictions d’armes biologiques.
Les trois accusations découlent d’une lettre contenant de la ricine, envoyée, selon les procureurs fédéraux américains, par Pascale Ferrier au président Trump, à la Maison-Blanche. La lettre précisait que si le poison ne fonctionnait pas, l’auteur utiliserait son arme.
David Bos, l’avocat représentant Mme Ferrier, a demandé à la juge de district Dabney L. Friedrich de recommander que l’accusée, actuellement détenue dans une prison régionale en Virginie, soit transférée dans un autre établissement carcéral.
Me Bos et Eugene Ohm, un autre défenseur public représentant Mme Ferrier, ont soutenu que le système de visioconférence utilisé par la prison rend difficile le partage des preuves avec l’accusée. Ils estiment aussi qu’il est difficile de lui rendre visite dans cette prison éloignée.
Pascale Ferrier, âgée de 53 ans, de Longueuil, avait été arrêtée par les douaniers américains le 20 septembre au passage frontalier de Peace Bridge, le pont qui relie Fort Erie, en Ontario, et Buffalo, dans l’État de New York.
Les autorités américaines affirment qu’elle avait alors dans son véhicule une arme de poing semi-automatique chargée et près de 300 cartouches.
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