Cette suggestion, ainsi que l’idée de vider les milieux humides pour les détruire, a été faite au ministère de l’Environnement.
Cette proposition visait à réduire les nuisances et les impacts environnementaux liés au transport de plus de 400 camions par jour nécessaire pour apporter les 65 000 m3 de sols non contaminés depuis d’autres lieux.
L’idée a cependant a été rejetée par les experts gouvernementaux.
Ces révélations proviennent d’un document de 129 pages, obtenu par Le Devoir, qui détaille les échanges entre Northvolt et le ministère, avec certains passages caviardés.
Les discussions ont eu lieu fin janvier 2024.
De plus, le gouvernement Legault vante le projet Northvolt à McMasterville pour sa contribution à la décarbonation du Québec.
Cependant, Le Devoir et trois experts doutent de son impact réel sur les émissions de gaz à effet de serre (GES).
De plus, aucun argument solide ne soutient que cette « giga-usine » aidera à atteindre les objectifs climatiques de la province, et ce, malgré les affirmations du ministre de l’Environnement, Benoit Charette.
Les experts soulignent que l’électrification des transports peut se faire sans les batteries de Northvolt.