Le norovirus, aussi appelé gastro-entérite virale, se transmet de plus en plus en Montérégie, alors que l’Agence de la santé publique du Canada rapporte une hausse des propagations.
L’Association des microbiologistes du Québec (AMQ) souhaite ainsi sensibiliser la population aux risques liés à l’infection au norovirus.
« Bien que le norovirus ne soit généralement pas fatal, il peut être sévère chez certains groupes plus à risque », prévient le président de l’AMQ, Marc Hamilton.
La meilleure façon de prévenir cet agent pathogène viral excessivement contagieux est de désinfecter les sources potentielles de contamination.
« En pratique, cela implique de se laver fréquemment les mains, de nettoyer les surfaces susceptibles d’être contaminées, de cuire les mollusques bivalves et de laver soigneusement les fruits avant la consommation », conseille monsieur Hamilton.
Une faible exposition peut suffire à propager l’infection et provoquer des nausées, des vomissements, de la diarrhée ainsi qu’une fièvre légère, soutient le président de l’AMQ, Marc Hamilton.
Une infection antérieure ne garantit pas une immunité future alors qu’il est possible de contacter le norovirus plus d’une fois.
À noter que les personnes qui ont été malades peuvent être contagieuses quelques jours après la fin de symptômes.