La Cour d’appel accepte d’entendre la cause de la mère de Jenique Dalcourt, assassinée à Longueuil en octobre 2014.
Monique Dalcourt se bat depuis ce temps pour être considérée comme une victime d’acte criminel aux yeux de l’État.
Mme Dalcourt est suivie par un psychologue, elle se dit victime de stress post-traumatique depuis qu’elle a vu une vidéo tournée le soir du meurtre.
La femme de 23 ans avait été battue à mort avec une barre de métal dans un secteur mal éclairé de la piste cyclable du Vieux-Longueuil, non loin du chemin de Chambly.
L’État refuse de lui payer son traitement coûteux, sous prétexte qu’un acte criminel n’a pas été commis à son endroit, mais bien envers sa fille.
La loi prévoit qu’une victime peut avoir accès à des traitements psychologiques sans limite de temps, alors qu’un proche, comme c’est le cas pour la mère de Jenique, n’a droit qu’à 30 séances.
L’affaire sera entendue par le plus haut tribunal de la province vers la fin de l’année 2020.
Auteur: Patrick Berger