À sa chronique hebdomadaire, sur nos ondes ce jeudi, M. Murray a rappelé que le REM doit mener les voyageurs de la Rive-Sud à l’aéroport de Montréal en 43 minutes.
Aussi, le projet de Train à grande fréquence (TGF) Québec-Windsor pourrait modifier les besoins en transports.
D’autre part, le nombre de décollages journaliers nécessaires pour atteindre l’objectif annoncé de 4 millions de passagers par année à l’Aéroport Montréal-Saint-Hubert, le tracasse.
Il souligne qu’une hausse des vols d’avions est contraire aux efforts de lutte aux changements climatiques.
Selon lui, ce projet se développe dans un contexte de « vieille économie », plutôt que dans une zone d’innovation.
Du même souffle, il dénonce l’utilisation d’avions propulsés par le kérozène pour transporter des passagers d’un endroit à l’autre.
Enfin, Martin Murray pense que les discussions entourant l’annonce de lundi se déroulaient au même moment que la consultation publique sur l’avenir de l’aéroport.
Les citoyens n’ont donc pas été écoutés, selon lui.