La grogne des manifestants se fait de plus en plus ressentir, au sein du Front commun.
Ils dénoncent avant tout une forte précarisation de leur profession.
Selon, les chiffres communiqués par le Syndicat des professeur(e)s du cégep Édouard Montpetit (SPPCEM), 40% des professeur(e)s au niveau collégial se disent précaires, depuis plus de 20 ans.
Quant aux négociations avec Québec, sur l’offre salariale, elles sont jugées encore trop insuffisantes.
Après un an de concertation, l’offre est passée de 9 à 10,3% sur cinq ans, alors que les prévisions du taux d’inflation est de 17,7%.
La présidente du syndicat SPPCEM, Phyllis Katrapani, estime que l’inaction du gouvernement ne peut plus durer.
À noter qu’une nouvelle vague de grèves aura lieu les 21, 22 et 23 novembre prochain.