Une centaine de producteurs ont adopté 26 résolutions qui répondent aux préoccupations exprimées par 626 productrices et producteurs lors d’une assemblée générale annuelle (AGA) au début octobre.
L’UPA demande avec l’une d’elles au gouvernement d’utiliser le cadre législatif de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec ).
C’est la voie qu’elle préfère plutôt que des dispositions particulières comme les décrets.
Les participants veulent que le BAPE soit utilisé par mesure de transparence, surtout sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques.
Ils craignent que l’ampleur des sommes investies (7,3 G$) en incite certains à réclamer des passe-droits pour éviter de soumettre leur projet à la CPTAQ.
Le président de la Fédération en Montérégie, Jérémie Letellier, rappelle que 70 hectares des 450 hectares convoités par Northvolt sont en zones agricoles.
C’est directement dans le garde-manger du Québec.
