En effet, le directeur national de santé publique par intérim souligne ce jeudi qu’à peine le quart des Québécois âgés de 18 à 39 ans ont reçu leur dose de rappel.
Ce taux s’élève à moins de 50% pour les 40 à 59 ans et à moins de 80% pour les 60 ans et plus.
Malgré cette situation, Luc Boileau insiste qu’il n’envisage pas d’utiliser les pouvoirs que permettent son nouveau poste pour imposer la vaccination obligatoire.
Il incite plutôt la population à prendre rendez-vous le plus rapidement possible.
M. Boileau précise d’ailleurs que ceux qui ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19 avec un test PCR doivent attendre trois mois avant de recevoir leur 3e dose.
Toutefois, le directeur demande à ceux qui ont utilisé un test rapide à se référer à leur « jugement », selon la gravité de leurs symptômes.
Il propose à ces personnes d’attendre idéalement huit semaines, sinon trois mois maximums.
Luc Boileau demande enfin à la population de faire preuve de patience et de comprendre qu’il est difficile pour la santé publique de donner plus de prévisibilité.