Ce sont Catherine Fournier à Longueuil et Stéphane Boyer à Laval.
Tous deux ont partagé leur vision en ce mercredi à Longueuil.
S’ils sont élu(e)s le 7 novembre, tous deux ont l’intention de tout faire pour tenter réunir divers paliers de gouvernement, le milieu académique, la société civile et le secteur privé pour tenir grand sommet panquébécois sur l’habitation.
Elle et il s’engagent à le faire dans la première année de leur mandat potentiel.
Le candidat Boyer s’appuie sur la politique en matière d’habitation à Laval adoptée en 2017 pour trouver des solutions à la crise du logement pour des propriétaires et des locataires.
Leur solution est de créer une approche concertée à la grandeur du Québec pour arriver à des mesures innovantes et pour dénouer certaines impasses existantes dans les divers paliers de gouvernement.
Parmi les enjeux du probable sommet, selon les deux candidats, il y a la rareté de terrains, les règles municipales, la spéculation ou la pénurie dans l’industrie de la construction.
Cette mesure pourrait aussi en venir à aider les familles à faible revenu à réussir éventuellement à se loger.
Les candidats estiment que le sommet pourrait examiner la construction de logements municipaux, le rachat d’une partie du parc immobilier ou la conversion d’immeubles par les villes pour offrir des habitations à moindre coût.
Ils ajoutent que les fiducies d’utilité sociale (FUS) peuvent être un véhicule juridique 100% québécois dévolu à une vocation d’intérêt collectif et exploreraient le principe des cohabitats, avec une mutualisation des espaces collectifs, entre-autres,
Un des adversaires de Mme Fournier à Longueuil, Jean-Marc Léveillé de Longueuil Citoyen a réagit en écrivant sur les réseaux sociaux: « La contrepartie de la fiducie d’utilité sociale, c’est que le privé ne peut pas participer. Ça signifie que les projets doivent être entièrement subventionnés. Le public et les fiduciaires assumeraient donc seul tous les risques et les coûts pour les contribuables seront encore plus élevés par projet. »