Elle le fait à la suite de la suspension provisoire ordonnée vendredi par la Cour supérieure.
La Ville insiste pour rappeler que ce projet est « attendu depuis plus de 10 ans ».
Elle dit avoir reçu l’appui des ministères de l’Environnement et de la Faune.
Toutefois, Longueuil omet de mentionner que le ministère lui a retiré son appui peu de temps après l’avoir émis.
De plus, un trop grand retard des travaux compromettrait l’échéancier pour compléter à temps le corridor faunique sous le boulevard en vue de 2022.
La Ville dit que l’échéancier est conçu en respect des saisons.
Il l’est aussi en respect du cycle de reproduction des espèces, dont la rainette faux-grillon.
De plus, la Société pour la nature et les parcs au Québec (SNAP) a remis en question l’efficacité du corridor faunique.
Ce passage serait effectivement inutile si les milieux humides essentiels pour la rainette sont détruits par des travaux.
Quoi qu’il en soit, la Ville de Longueuil respectera l’injonction de la Cour et suspend ses travaux jusqu’au 8 novembre.
