C’est ce qu’a déclaré ce lundi sur nos ondes la présidente du Syndicat des professeures et des professeurs du Cégep Édouard-Montpetit, France Demers.
Elle soutient en effet que l’intelligence artificielle complexifie l’évaluation des travaux, puisqu’il est difficile pour les professeurs de détecter son utilisation.
De plus, Mme Demers pense que les étudiants qui emploient ChatGPT ne développent par leurs connaissances.
La présidente du syndicat souligne cependant qu’il est possible d’utiliser l’intelligence artificielle à bon escient dans un contexte éducatif.
Les chargés de cours peuvent, par exemple, utiliser ChatGPT pour générer des questions d’examen.
Toutefois, France Demers croit que l’intelligence artificielle « arrive plus vite que la vitesse à laquelle [les professeurs peuvent] répondre » et que l’adaptation sera difficile.