L’idée avancée par la députée indépendante Catherine Fournier d’ajouter des coyotes au parc Michel-Chartrand n’est pas viable, dit un biologiste.
Mme Fournier a fait cette suggestion cette semaine pour contrôler l’augmentation de cervidés dans le parc pour éventuellement éviter de devoir en abattre.
Le biologiste Richard Beauchemin dit que la solution ne passe pas par l’éradication de la moitié du cheptel, mais par leur capture et les amener ailleurs.
L’idée d’introduire des coyotes est risquée.
Ils sont des prédateurs opportunistes qui s’adaptent vite en milieu urbain.
Ils peuvent causer de graves préjudices aux citoyens et s’attaquer aux petits animaux domestiques qui deviennent vite leurs proies de prédilection.
Selon lui, il faut inclure une récolte par la chasse par des ententes avec les municipalités et aussi changer la charte des trois parcs nationaux de la Montérégie pour en faire des réserves fauniques avec droit de chasse contingentée.
Le biologiste Beauchemin ajoute que le parc-des-iles-de-Boucherville est directement liés à la problématique de surpopulation du Parc Michel-Chartrand.
Il en traverse l’hiver, alors que le chenal Sud est gelé et certains se noient mais d’autres arrivent en ville et se rendent dans des espaces publics.
Journaliste : Henri-Paul Raymond