Des experts en bâtiment s’entendent pour dire qu’une « approche calibrée par secteurs d’intervention » permettrait de « réparer les dégâts » et maintenir l’aspect patrimonial et technique de l’établissement.
Un architecte, mandaté par la Ville propose notamment de concentrer les efforts de préservation en trois secteurs.
La zone A viserait principalement des actions de réhabilitation intérieure des ailes de 1924 et 1967, permettant ainsi de maximiser le maintien et la mise en valeur des éléments caractéristiques extérieurs et la lisibilité des volumes d’origine.
Un des experts en bâtiment, qui était présent à la consultation publique de la Ville au sujet de l’avenir de l’hôtel de ville le 19 juin dernier, soutient que cette option permettrait la réutilisation des bâtiments et du site sans engendrer la destruction des infrastructures.
La zone B prioriserait, quant à elle, des interventions de requalification paramétrées au bâtiment assurant la sauvegarde des éléments caractéristiques de la zone A.
La zone C prévoit autrement la conception d’une nouvelle construction en harmonie avec les ailes de 1924 et de 1967 ainsi que le maintien des principales perspectives visuelles.
La mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain, refuse toutefois de s’avancer aussitôt sur la décision finale qu’adoptera la Ville suite à l’étude patrimoniale.