La Longueuilloise accusée d’avoir envoyé une lettre empoisonnée à la ricine au président américain Donald Trump n’est pas près de rentrer chez elle.
Les procureurs américains se sont opposés à sa libération sous caution.
Ils craignent qu’elle tente de fuir les États-Unis en attente de son procès et ajoutent qu’elle représente une menace pour la sécurité publique.
Le procureur par intérim du district de Columbia, Michael Sherwin, a rappelé dans un document déposé vendredi dernier qu’elle avait accès à des armes à feux, des produits chimiques, de faux documents et un passeport étranger.
Le 20 septembre dernier, Pascale Ferrier, cette résidente de Saint-Hubert âgée de 53 ans, a tenté de traverser la frontière américaine de Buffalo en possession d’une arme à feu et de 300 munitions.
Elle devrait repasser en cour demain, le 4 novembre.
Mme Ferrier reste en attendant détenue aux États-Unis.
Journaliste: Simon Deschamps
Photo: Dernière heure/Flash news 6/12
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