Il faut rappeler que des entités municipales disposent de ce statut en vertu de la loi 101.
C’est parce que leur population est composée d’au moins 50 % d’anglophones, ce qui les oblige à offrir des services dans les deux langues.
Le chef parlementaire péquiste, Pascal Bérubé, se demande si les données sont à jour dans le contexte d’une réforme à venir de la loi 101.
Il a demandé à la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest si elle peut lui fournir des pourcentages d’anglophones, dans les 84 municipalités et les six arrondissements des villes de Montréal, Longueuil et Sherbrooke.
Mme Laforest ne disposait pas des données et M. Bérubé croit que les municipalités qui n’ont pas ce pourcentage n’aient plus à offrir des services bilingues.