Les 20 experts consultés par la Santé Publique estiment qu’il n’est pas utile d’installer des purificateurs d’air dans les classes pour réduire le risque de transmission.
Le docteur Richard Massé, conseiller médical stratégique à la direction générale de la Santé Publique juge qu’ils peuvent même être nuisibles s’ils sont mal installés.
Il affirme que les inspections n’ont pas prouvé que ces purificateurs réduiraient les aérosols responsables de la contagion.
Richard Massé prône plutôt l’ouverture des fenêtres et des portes de classes pour faciliter la circulation de l’air et éviter les particules en suspensions.
Un appareil à un seul endroit n’est pas suffisamment efficace s’il n’est pas proche de la personne pouvant émettre des gouttelettes.
Il rappelait l’importance pour les jeunes ayant de symptômes grippaux de ne pas se présenter en classe et de se faire dépister.
Journaliste : Cybèle Olivier