Ils dénoncent l’impact financier de cette tarification.
Selon eux, elle alourdit leurs coûts de production et nuit à leur compétitivité face aux producteurs du reste du Canada et des États-Unis.
Selon les PGQ, les résultats des enchères tenues le 19 février 2025 illustrent une nouvelle fois les inégalités du système.
Il soutiennent que bien que le prix des crédits ait diminué de 7 % par rapport à novembre 2024, les producteurs de grains devront débourser environ 24 M$ en 2025.
Ce montant servirait à couvrir les droits d’émissions de GES.
Puis, plus de 15 M$ seront consacrés à l’achat de crédits liés à l’utilisation du diesel agricole.
Christian Overbeek, président des PGQ, souligne que le cadre réglementaire du Québec est plus strict que la taxe carbone fédérale appliquée ailleurs au Canada.
Cependant, pendant ce temps, les producteurs américains ne subissent aucun fardeau similaire, creusant l’écart concurrentiel et fragilisant l’industrie agricole québécoise sur le marché international.
Ils demandent donc au gouvernement de mettre en place une politique de compensation pour soutenir la compétitivité des fermes du Québec.