Ils affirment que le système actuel pénalise injustement les producteurs québécois par rapport à leurs concurrents.
Cette situation menace aussi la compétitivité du secteur et l’autonomie alimentaire du Québec.
Ils parlent d’ailleurs de déséquilibre concurrentiel croissant, et ce, malgré une légère baisse des prix des crédits carbone compensatoires dans le domaine des grains en mai.
Sauf que les producteurs déboursent toujours plus de 27 M$ par année pour l’utilisation d’intrants énergétiques, dont plus de 17 M$ pour le diesel agricole uniquement.
Cette situation, cumulée à l’absence de mesures compensatoires et à des prix du carbone plus élevés qu’ailleurs au Canada et aux États-Unis, place les producteurs d’ici dans une position désavantageuse.
Cette hausse des coûts, conjuguée à l’absence de compensation pour le diesel agricole, menace la viabilité économique des fermes québécoises.
Les PGQ demandent à Québec de revoir sa tarification du carbone afin de tenir compte des réalités spécifiques du secteur agricole.