L’UPA soutient que malgré les 100 M$ pour le Plan d’agriculture durable et les 60,3 M$ pour la Politique bioalimentaire, elle estime ces montants dérisoires face aux défis colossaux.
Les producteurs subissent aussi de plein fouet l’impact des tarifs douaniers américains et chinois avec un budget du ministère de l’Agriculture réduit de 1,7 %, (de 1 303 M$ à 1 281 M$).
En 2024, les exportations vers les États-Unis, représentant 72 % des ventes bioalimentaires québécoises, sont directement menacées d’en souffrir.
Les chiffres alarmants parlent d’eux-mêmes dit le président de l’Union, Martin Caron avec une chute de 40,4 % du revenu net agricole en l’an dernier et des projections inquiétantes pour 2025.
Il ajoute que l’absence d’un soutien ciblé et rapide est un « signal désastreux » pour la survie des entreprises agricoles, déjà accablées par les coûts et la lourdeur administrative.
Les 29 000 entreprises agricoles québécoises investissent annuellement 1,6 G$ et donnent de l’emploi à plus de 52 000 personnes.