Ce projet de loi déposé mardi par la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, accorderait plus de pouvoir aux professionnels de la santé.
Monsieur Gauthier estime qu’en élargissant les pouvoirs de certains professionnels, dont les pharmaciens, cela réduirait les incohérences actuelles présentes dans le système.
Les pharmaciens pourraient ainsi prescrire directement des médicaments à leurs clients afin de traiter certaines maladies courantes, dont les infections urinaires, la conjonctivite et la pharyngite.
Ils pourraient aussi effectuer plus de prélèvements, notamment dans le nez et la gorge.
Ils pourraient ensuite prescrire un médicament pour traiter un streptocoque, par exemple.
Les pharmaciens pourraient également prescrire un médicament pour une personne dont la condition diagnostiquée est stable, comme dans les cas de diabète ou d’hypertension.
Évidemment, certaines conditions nécessiteraient toujours un rendez-vous avec un médecin.
Les pharmaciens ne sont pas formés à l’heure actuelle pour regarder dans une oreille et ne peuvent donc pas diagnostiquer une otite interne ou externe.
Ils sont cependant en mesure de reconnaitre les signes et symptômes d’une infection urinaire ainsi que prescrire le bon traitement.
Les pharmaciens sont des spécialistes des médicaments alors que la spécialité des médecins est plutôt le diagnostic.