Le syndicat déplore que la SAQ maintienne un bassin de milliers d’employés à temps partiel et sur appel plutôt que de consolider l’ensemble des heures travaillées dans des postes permanents.
Ceci donnerait notamment accès à l’assurance collective.
Le délégué du syndicat pour la région de la Montérégie-Ouest, dénonce de devoir attendre sept ans avant d’avoir accès à des assurances.
« Ça n’a aucun bon sens en 2024, encore moins quand tu travailles pour l’État québécois », souligne-t-il.
Selon lui, c’est près de 70 % des employés de la SAQ qui sont à temps partiel et sur appel.
Pour la présidente du Conseil Centrale de la Montérégie — CSN, Annette Herbeuval, « la SAQ va à contre-courant des meilleures pratiques pour attirer et retenir la main-d’œuvre ».
« La direction de la SAQ se plaint du fort taux de roulement de ses employés, mais on dirait qu’elle fait tout pour les faire fuir », note-t-elle.
Elle ajoute qu’il est dans le droit des employés de la SAQ « d’avoir un horaire stable, prévisible et adéquat ».