Cela vient ainsi contredire le récent sondage interne réalisé par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) qui affirmait que 81 % des enseignants ne se sentaient pas assez prêts pour cette implantation dès la prochaine rentrée scolaire.
Selon ce même sondage effectué par la centrale auprès de ses membres, moins de la moitié (45 %) des professeurs auraient suivi la formation du nouveau cours.
Le CSS Marie-Victorin souligne pourtant avoir « développé et déployé des formations pour les enseignants du primaire et du secondaire, et ce, dès janvier 2023 ».
« Ces formations mettent l’emphase sur la compréhension du programme, la progression des apprentissages, les cadres d’évaluation et offrent des exemples concrets de situations d’apprentissage », témoigne le CSSMV.
En plus des formations offertes aux enseignants lors des journées pédagogiques, des auto-formations, développées par le centre de service scolaire, ont été mises à la disposition des professeurs.
Le CSS Patriotes soutient, quant à lui, que près de la moitié de ses enseignants concernés ont déjà commencé à implanter le cours volontairement cette année.
Ces derniers pouvaient même être libérés de certaines tâches afin de suivre les formations, s’ils le souhaitaient.
Le centre de services scolaire ajoute qu’il y a une personne-ressource « qui travaille en collaboration avec plusieurs CSS afin d’élaborer des outils pédagogiques pour soutenir les enseignants lors de l’implantation de ce programme ».
Le CSSP rapporte que « ce programme va permettre aux élèves de développer des compétences importantes, notamment la compréhension de l’identité culturelle, le dialogue interculturel et la pensée critique ».
Ce programme, qui s’adresse aux élèves de la 1re année du primaire à la 5e année du secondaire, est « une occasion de mettre en œuvre les meilleures pratiques » pour que tous les élèves « contribuent à bâtir de façon responsable la société de demain », termine le CSSP.