Les organismes et Mme Li accusent la GRC de diffamation.
Ils soutiennent que la Gendarmerie les a désignés publiquement et prématurément comme faisant l’objet d’une enquête sur des postes de police chinois à l’étranger.
Cette situation aurait entraîné des pertes de revenus et une atteinte à leur réputation, disent les parties accusatrices.
Québec aurait suspendu une subvention annuelle de plus d’un million de dollars accordée aux deux organismes.
Le Devoir rapporte que les plaignants estiment que la GRC a agi sans mener une enquête approfondie et aurait négligé l’exactitude des informations relayées dans les médias.
Les Centres et Xixi Li réclament donc 3,3 M$ en dommages pour les pertes de financement subies et 1,7 M$ en dommages moraux et punitifs pour atteinte à leur réputation.d
Les accusations de la GRC font suite aux révélations de Safeguard Defenders en septembre 2022 concernant l’existence de « postes de police chinois » à l’étranger.
Bien que la GRC ait ouvert des enquêtes sur deux centres chinois dans la province en mars 2023, aucune accusation n’a été portée à ce jour.