Elle explique cette décision parce que la demande dans l’économie ralentissait et que les effets des hausses de taux précédentes avaient besoin de plus de temps pour se faire ressentir.
Les prévisionnistes s’attendaient largement à la décision de mercredi.
C’est surtout après la publication de récentes données qui ont montré que l’économie canadienne s’était contractée au deuxième trimestre.
Le taux de chômage de son côté a grimpé pendant trois mois consécutifs.
La banque centrale avait haussé son taux directeur lors de ses deux dernières décisions, en juin et en juillet.
Le conseil de direction de la banque centrale s’est dit toujours préoccupé par les pressions inflationnistes.
Il a répété qu’il était prêt à hausser le taux directeur de nouveau « si nécessaire ».
L’inflation annuelle s’est établie à 3,3 % en juillet, montrant une légère hausse par rapport au mois précédent, et elle devrait se maintenir aux environs de 3 % pour le reste de l’année.