Les écoles, en collaboration avec les organismes communautaires, doivent miser sur le développement de la confiance en soi et les aptitudes sociales des jeunes pour contrer le décrochage scolaire.
C’est ce que soutient la directrice du Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage (ROCLD), Mélanie Marsolais.
Selon les données du ministère de l’Éducation, près de 50% des élèves quittant l’école sans diplôme ont moins de 15 ans. En entrevue au FM 103,3, Mme Marsolais a suggéré que le système scolaire revoit son approche et s’intéresse aux causes du décrochage et non mette un jeune en cheminement particulier.
C’est néfaste pour l’élève et il faut revoir cette façon de faire, selon la directrice du ROCLD.
L’école doit plutôt être un milieu de vie inspirant où l’enfant doit connaître un sentiment d’avancement et de compétence pour construire son estime de soi ajoute Mme Marsolais.
Elle affirme que le décrochage s’explique aussi par l’environnement social de l’enfant.
En cas de conflits, des ressources doivent être mises à la disposition des jeunes pour qu’ils puissent s’exprimer.
Le ROCLD soutient que les organismes communautaires et les maisons de jeune peuvent contribuer à la lutte contre le décrochage.
Auteure : Magalie Masson