Ce projet de loi déposé la semaine dernière par le gouvernement vise à élargir les pouvoirs de certains professionnels.
Les infirmières cliniciennes, les orthophonistes, les conseillers d’orientation, les sexologues ou encore les psychologues pourraient, advenant l’adoption du projet, diagnostiquer certains troubles mentaux.
La psychologue en résidence explique que présentement ces cadres professionnels ont l’autorité de faire des évaluations, mais ces dernières ne peuvent être considérées comme un diagnostic.
Le projet viendrait ainsi réparer le flou qui persiste.
Leur évaluation pourrait donc être considérée comme un diagnostic aux fins d’assurance, de programmes d’aide et de programme d’accès de soins de santé.
Cela contribuerait à désengorger les cabinets de médecins de famille.
Une orthophoniste pourrait, par exemple, diagnostiquer un trouble de langage alors qu’une conseillère en orientation pourrait diagnostiquer, quant à elle, un trouble de l’anxiété.
Cela permettrait aux personnes concernées de demander directement certaines allocations, sans devoir consulter un médecin, ou encore d’accéder à des accommodements pour sa réussite scolaire.
Le projet de loi 67 précise toutefois que ces professionnels ne pourront toujours pas prescrire de médicaments, et ce, même après avoir posé un diagnostic.